EGS Grand'Anse

Entre mer des Caraïbes et montagnes majestueuses, la Grande Anse s’étend sur environ 1 911 km², avec Jérémie pour chef-lieu, fièrement surnommée la Cité des Poètes. Le relief alterne littoral sauvage, plaines fertiles et hauteurs boisées, offrant des paysages aussi variés que ses 3 arrondissements, 14 communes et 62 sections communales. Les vents marins caressent ses côtes alors que le Morne La Hotte veille en arrière-plan, garantissant un climat propice à la culture, à la pêche et à l’aventure. La population est    

d’environ 468 301 habitants.

Héritière d’un passé vibrant, la Grande Anse a été témoin de luttes et de résistances, forgeant une identité forte et fière. Terre de lettres autant que de bravoure, elle a vu naître des plumes illustres comme Étzer Vilaire, Émile Roumer et Jean-Claude Fignolé, dont les œuvres ont immortalisé l’âme de la région. Chaque sentier, chaque place de marché et chaque plage porte les échos de son histoire, entre mémoire et promesse d’avenir.

Nichée à l’extrême sud-ouest d’Haïti, la Grande Anse est un département qui semble avoir été sculpté par la nature et polie par l’histoire. Bordée par les eaux turquoise de la mer des Caraïbes et protégée par un écrin de montagnes verdoyantes, elle abrite un patrimoine culturel, historique et naturel d’une rare richesse.
Connaître la Grande Anse, c’est plonger dans un récit de résilience, de créativité et de partage, où traditions et modernité s’entrelacent.

La Grande Anse est un terrain fertile pour des projets novateurs, avec un gisement d’opportunités inexploitées :

 

Agriculture et agro-transformation : cacao de Dame-Marie (parmi les meilleurs au monde), café de Beaumont et Jérémie, mangues, corossols, goyaves, racines et tubercules, arbre véritable, cultures vivrières.

Pêche et ressources marines : abondance de poissons, langoustes et lambis.

Tourisme durable : plages vierges, cascades, montagnes, sentiers de randonnée, forêts tropicales. 

Énergies renouvelables : solaire, éolien, micro-hydroélectrique.

Technologie et connectivité : création de hubs numériques pour la jeunesse.

Projets phares envisageables :

Parc agro-industriel pour le cacao, café et fruits tropicaux.

Agro-transformation : cacao, café, fruits.

Tourisme d’aventure, écotourisme et agrotourisme : circuits nature, hébergements intégrés, expériences rurales.

Artisanat et arts plastiques : ateliers de création et exportation d’objets et d’œuvres.

Énergies vertes : parcs solaires communautaires, micro-barrages, systèmes éoliens.

Transformation numérique locale : hubs de formation, coworking et services en ligne.

Routes et ports secondaires pour améliorer la connectivité commerciale.

Ateliers de formation en artisanat, peinture et arts traditionnels.

Développement et modernisation des ports et de l’aéroport.

Construction et gestion d’hôtels pour renforcer l’offre touristique.

La Grande Anse, c’est une mosaïque d’expériences sensorielles que ce soit au niveau des couleurs éclatantes, saveurs uniques et musiques envoûtantes :

Géographie viante : La péninsule est un joyau naturel où les montagnes plongent littéralement la mer.

Sites touristiques uniques : La plage de Jérémie, les chutes de Carcasse, les forêts tropicales du Pic Macaya. La région permet des randonnées inoubliables

Les Grandanslais : ici, les sourires sont aussi généreux que les plats servis.

Festivals et traditions : rara, troubadours, compas, chants traditionnels vodou, konbit agricole, fêtes patronales, veillées culturelles et danses folkloriques créent un rythme de vie envoûtant   

Peinture et artisanat : sculptures en bois, objets en fibres naturelles, peintures vibrantes inspirées des paysages et de la vie locale.

Spécialités culinaires : Tchaka (à base de maïs, haricots, viande salée). Poisson en sauce épicée, Sirup cacao et chocolat chaud de Dame-Marie, Tomtom avec Kalalou (plat traditionnel à base de fruit à pain et gombo), Comparèt (friandise à base de noix de coco et sucre), Fruits tropicaux (mangue, corossol, goyave, banane plantain)

Boissons : jus naturels de fruits locaux, Crémas, clairin artisanal.

Infrastructures d’accueil : Ports et aéroport régionaux facilitant l’arrivée des visiteurs ainsi que des hôtels, auberges et maisons d’hôtes pour un tourisme diversifié

 S’installer en Grande Anse, c’est choisir l’authenticité :

Un cadre naturel apaisant, entre mer et montagnes.

Une alimentation saine, directement issue des marchés locaux.

Un rythme de vie moins stressant, centré sur la communauté.

Un environnement où l’on peut encore vivre en harmonie avec la nature.

Loisirs et détente : baignades sur des plages préservées, randonnées en montagne, pêche artisanale, participation aux fêtes patronales, soirées musicales, activités sportives locales et excursions écotouristiques.

Aujourd’hui, la Grande Anse subit les effets d’une forte centralisation nationale. Les décisions majeures, les ressources financières et la majorité des services publics sont concentrés à Port-au-Prince, limitant sa capacité à planifier et mettre en œuvre ses propres projets de développement. En tant que département enclavé, l’accès routier est souvent difficile, accentuant les retards et vulnérabilités.

 

Cette centralisation exacerbe plusieurs défis :

• Infrastructures insuffisantes : routes, ponts et ports secondaires      à moderniser.
• Vulnérabilité climatique : cyclones, glissements de terrain      et érosion côtière.
• Accès énergétique limité : manque de sources d’énergie      fiables et abordables.
• Santé : infrastructures médicales insuffisantes et      manque de services spécialisés.
• Éducation de qualité : écoles mal équipées, programmes      inadaptés aux réalités locales.
• Formation professionnelle : besoins criants dans      l’agriculture, le tourisme et les nouvelles technologies.

Pourtant, la mise en place d’une véritable politique de décentralisation pourrait transformer la région :

• Autonomie décisionnelle : donner aux communes et structures      locales (mairies, CASEC, ASEC) le pouvoir de définir et prioriser leurs      projets.
• Gestion locale des ressources : retenir davantage de recettes      locales pour financer santé, éducation, infrastructures et économie.
• Adaptation aux réalités du terrain : concevoir des stratégies      agricoles, touristiques et éducatives alignées sur le climat, le relief et      la culture.
• Réduction des inégalités régionales : rapprocher les services publics      des habitants et améliorer la réactivité face aux urgences.

La Grande Anse pourrait devenir un exemple pilote de développement territorial, , transformant son enclavement en atout pour un développement équilibré, autonome et résilient.

La Grande Anse bénéficie d’un environnement sécuritaire relativement plus serein que d’autres régions du pays, ce qui constitue un atout pour l’investissement, le tourisme et la qualité de vie.
 

Taux de criminalité généralement faible, notamment dans les zones rurales et côtières.
Communautés solidaires : forte cohésion sociale et réseaux de voisinage renforçant la prévention.
Absence de grands centres urbains congestionnés, limitant les risques liés aux violences urbaines.
Stabilité sociale, favorisée par la prédominance des activités rurales et agricoles.
Zones de vigilance : certaines routes secondaires nécessitent un meilleur encadrement sécuritaire.
Résilience communautaire : la population développe des mécanismes solidaires face aux catastrophes naturelles.
 

Cette atmosphère paisible et protectrice fait de la Grande Anse une destination propice au tourisme durable et aux investissements responsables.

La Grande Anse compte un réseau dynamique d’associations communautaires et organisations à but non lucratif. Elles œuvrent dans divers domaines :

· Développement communautaire

· Éducation et alphabétisation

· Santé publique

· Culture et patrimoine

· Environnement et reboisement

Ces structures jouent un rôle essentiel dans la mobilisation citoyenne, la gestion de projets locaux et le plaidoyer pour les droits des populations rurales.

La Grande Anse n’est pas qu’un lieu : c’est une expérience totale.
Un espace où le sol nourrit, la mer inspire, la culture élève, et où les opportunités n’attendent que les visionnaires pour éclore. 

Y venir, c’est entrer dans un futur où la tradition et l’innovation marchent côte à côte.